Holà,
J’espère que tu vas bien en ce moment ! Je suis ravie de te retrouver ici. J’ai tant à te partager, encore une fois…
L’autre jour, j’ai demandé en sondage ce que vous aimeriez aborder. Les thèmes de l’épanouissement personnel et de l’hypersensibilité sont revenus en suggestion.
Et comme j’aime que cette carte postale “colle” à mes émotions et à mon vécu du moment, c’est bien de sensibilité qu’on parlera aujourd’hui.
Je ne m’avancerai donc pas avec l’étiquette “hypersensible” qu’on voit en ce moment à toutes les sauces et qui devient presque une formule-marketing. Mais je parlerai de sensibilité, car je crois que - comme la créativité - nous sommes tous sensibles du fait de notre nature humaine.
🌞 Tu me suis ? Alors c’est parti !👇🏻
On n’attire pas les personnes sensibles à coup de mièvrerie
1. La stratégie ne fait pas tout
Je n’ai jamais été à l’aise avec cette phrase moult fois répétée sur les RS : “C’est pas de la magie, c’est de la stratégie.” Mais pour autant, je suis pas non plus OK avec les “J’ai attiré 100K de followers juste en étant moi, grâce à l’authenticité.”
En fait, je n’adhère à aucune formule toute faite. Je pense que la com’ est un savant mélange de nombreux ingrédients, mais au diable le nombres d’abonnés ! Ce qui compte réellement, c’est qui tu embarques - vraiment - dans TON univers, avec éthique et justesse.
2. La sensibilité comme lien
S’il y a bien un truc que j’observe depuis que je publie en ligne autour de la créativité (en portant mon side project créatif, la Kaz Azul), c’est que ce sont avant tout NON PAS des artistes qui apprécient mon angle, ma démarche… Mais des êtres - très - sensibles.
Alors je ne vais pas te parler d’hypersensibilité ni de neuroatypie ici, car je ne suis pas forcément ni à l’aise, ni experte sur la question, et qu’en plus ça fait une énième “étiquette qu’on se (te ?) colle”.
Maiiiiiis… Force est - tout de même - de constater que les gens qui s’intéressent à mon approche, à mes offres, à mes ateliers et séjours créatifs… Sont des personnes particulièrement sensibles. Et ça, je dois dire que j’en suis extrêmement fière et heureuse. Car cela ouvre a plus d’échanges passionnants et de transmissions interpersonnelles !
3. Ça va au-delà du “marketing authenticité / vulnérabilité”
Tout le monde n’a que ça en bouche actuellement : “authenticité”, “faut être soi-même”, “0 bullshit, 100% vulnérabilité”, “Soyons authentiques”, “Je vous avoue tout (et j’ai les larmes aux yeux)”, etc.
À un moment, à trop en dire (et à trop en jouer ?), on n’est plus dans l’être ! Pas la peine de raconter à tort et à travers qu’on est une personne “vraie”, de montrer sa cellulite ou de faire semblant-de-danser-en-public-parce-qu’on-s’en-fiche-du-regard-des-autres, pour diffuser de la justesse !
Il convient par contre d’incarner ses messages et de créer en conscience, de comprendre et de traduire ses intentions et ses émotions, de faire avec le cœur et de suivre son intuition.
Il existe un gros avantage à ne pas se camper sur une posture “Je suis merveilleusement vulnérable et authentique, regardez-moi, aimez-moi !”, mais de décider d’AGIR et d’incarner… C’est que les personnes qui viennent à toi sont similaires : très entières, avides de partages, en recherche d’ '“aliment spirituel et mental”, prêtes à des échanges profonds et sincères.
Enfin, je reste convaincue d’une chose : sans passer outre la barrière virtuelle, sans vivre de vraies rencontres et expériences, il est difficile d’être dans une authenticité incarnée. Tout ne peut pas se “jouer” en ligne. Il est primordial de le vivre “dans ses chairs”, aussi. Mais il est possible que je me trompe…
4. On fait comment pour diffuser + de sensibilité ?
Pour ceux / celles qui désirent engager de belles rencontres et des échanges porteurs de sens, je crois qu’il est indispensable d’opter pour plus de sensibilité.
S’enfermer dans une com’ très corporate et froide forme une sorte de filtre empêchant l’accès à notre être.
Pas la peine pour autant de tomber - comme on l’a dit plus haut - dans une mièvrerie douteuse.
Voici quelques pistes que tu peux explorer :
Lier une généralité à une expérience de vie ;
Tisser sans cesse des ponts entre le personnel et l’universel ;
Ne pas tomber dans la moralisation ou la conclusion sans nuances ;
Faire de ses faiblesses ou “échecs” des forces / des enseignements ;
Apporter un angle, un sujet ou une thématique peu commune mais singulière ;
Travailler sa voie / sa voix sans tomber dans la facilité (= la binarité, le jugement, l’agressivité, l’attaque…).
5. C’est quoi, l’intérêt d’une com’ sensible ?
Pour ma part, je considère que j’ai une com’ sensible, car :
J’ai osé parler d’art et de créativité sur LinkedIn, et d’en faire ma ligne édito alors que ce réseau est sensé être “pro” et “corpo” ;
Je partage très spontanément en stories sur Insta ;
Je me fiche des beaux templates et des images lisses ;
Je propose un vrai “build in public” ici et dans mes publications ;
Je parle de mes fails et de mes évolutions pour montrer que l’expérience prime sur le résultat, EXACTEMENT comme nous le montre la créativité en général !
Tout ça m’a permis de passer dans des podcasts sans rien demander, de faire évoluer mon side project créatif, de commencer à vendre quelques toiles, d’amener des personnes à participer à mes expériences créatives…
Mais SURTOUT, cela me permet de mettre sur mon chemin des poètes, des passionné.e.s, des artistes, des êtres sensibles et profonds, touchants et dans le partage… Bref, des individus qui - potentiellement - peuvent tous devenir des amis et rester gravés dans ma vie !
6. Sensibilité / Sensorialité : une piste intéressante
Je terminerai en ajoutant l’intérêt de créer une sorte d’univers immersif où les autres plongent avec nous.
Pour la com’ en ligne, il faut tenter de trouver des manières de rentrer dans une forme de “sensorialité virtuelle”. Je m’explique : s’appuyer sur les sens en tentant de les stimuler MÊME par écrans interposés.
Cela veut dire soigner ses photographies / vidéos, notamment ce qu’elles dégagent (prendre conscience de l’importance notamment : du relief, de la matière, de l’émotion palpable, de la lumière, des couleurs).
On peut aussi évoquer les odeurs, décrire les ambiances, partager des moments d’éveil, des expériences où transparaissent nos ressentis.
Mais ATTENTION : rien ne remplace la spontanéité et la puissance du vécu !!!
C’est pour cela que je mets un point d’honneur à proposer des expériences immersives dans la vraie vie !
7. Conclusion
Ma sensibilité, qui a engendré le projet Kaz Azul, me place sur le chemin de : l’humain, l’artiste, l’enfant intérieur, le poète, le rêveur…
Tous ces archétypes qui m’ont toujours inspirée et portée… croisent parfois mon chemin, pour vivre des moments de vie très puissants !
Pour recevoir ces merveilles, il faut aussi donner et créer des petites merveilles, à son échelle. Diffuser du beau, partager ce qui nous émeut… tout ceci véhicule et amène de la sensibilité ! Et le monde en a besoin.
Je pense que tu as compris l’importance de la sensibilité à travers les mots, les images, les messages qu’on porte ? N’hésite pas à me partager ton avis sur la question !
Une oeuvre qui résonne
Une nourriture créative
Si la sensibilité te parle, que parfois tu as l’impression d’être “à côté de la plaque” (et que tu ne sais même pas “où est cette plaque”), que tu as “trop” de passions ou que justement tu voudrais vibrer mais que tu es perdu.e, je te conseille la newsletter de Marine Lejeune, Vibe Personnelle.
Marine a une plume fine et juste pour nous embarquer dans son univers “multi” '(-potentiels / passionnés) et décortiquer - à travers ses réflexions et expériences personnelles - les mécanismes, pressions et problématiques qui nous perdent et nous empêchent de rayonner pleinement.
Évidemment, c’est pas pour rien que mes séjours créatifs lui ont plu et notre rencontre a donné naissance à une belle amitié ! Bref, la sensibilité, c’est comme un filtre qui permet de laisser l’intuition s’exprimer… Pour choisir les bonnes personnes et d’engendrer de superbes synergies !
Mes actus du moment
J’ai organisé un atelier créatif en ligne, et…
C’était au-delà de mes espérances ! Un moment magique, sincère, riche et pluriel, où chaque singularité a pu s’exprimer librement, autour du printemps et sous l’inspiration symbolique du Kintsugi.
Tu voudrais un jour expérimenter cela avec moi ? On en discute en MP !
Une nouvelle personne LU-MI-NEU-SE a rejoint la Parenthèse Feu, du 23 au 29 mai.
Une femme à l’aura douce et profonde, rencontrée sur LinkedIn, avec qui j’ai connecté via nos univers respectifs assez similaires.
Je suis très heureuse que cette semaine créative accueille les différents participants déjà inscrits. J’ai beaucoup de chance, car ce sont tous des êtres singuliers et attachants, pleins de belles ressources !
Tu veux nous rejoindre ? Il reste quelques places…
Mon concours Instagram ferme le 31/03 ! Tu peux gagner les repro’ format carte postale de ma série animalière sud-américaine peinte au café.
Clique ICI pour lire les règles et y participer - c’est jusqu’à ce soir, 20h00 !
Je suis passée sur un nouveau podcast, et j’ai adoré cet échange qui se focalise sur ma voix (ma voie ?) d’artiste.
Avec Sandrine, on a invoqué l’un de mes souvenirs, et c’est justement mon premier atelier “peinture au café” qui est ressortie !
Je t’invite à écouter cet épisode en cliquant sur l’image :
Et voilà ! Je souhaite de tout cœur que cette carte postale t’a fait du bien.
Tu sais que tu peux m’écrire directement en réponse à ce mail, je me ferai une joie de te lire et de te répondre.
On se retrouve d’ici 2 semaines. Prends soin de toi et de ta créativité, en attendant ! 🌞
Tu peux retrouver toutes mes offres, ateliers, séjours sur laetitia-gillard.com !
Hasta pronto…
Laetitia.
Merci pour la mention dans cette édition 🫶